lundi, décembre 27, 2010

serait-ce cela?

La dépression n'est peut-être que le refus de se résigner... car se résigner, c'est abdiquer.... et de ce fait, malgré une apparence de désertion à la vie, la dépression est peut-être l'ultime accroche à soi-même, à ses rêves.... le refus de sa mort intérieure...et cette douleur, cette angoisses, le cri ultime de celui ou celle qui refuse de mourir (non pas physiquement, mais mentalement, spirituellement, personnellement), et de se laisser happer par les écueils d'une vie dont ils ne veulent pas.....

samedi, décembre 25, 2010

Déclaration Universelle des Droits de l'Animal

Déclaration Universelle
des Droits de l'Animal

La Déclaration Universelle des Droits de l'animal a été proclamée solennellement le 15 octobre 1978 à la Maison de l'UNESCO à Paris. Elle constitue une prise de position philosophique sur les rapports qui doivent désormais s'instaurer entre l'espèce humaine et les autres espèces animales. Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.

PRÉAMBULE :

  • Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces,
  • Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système nerveux possède des droits particuliers,
  • Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux,
  • Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales,
  • Considérant que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux,

IL EST PROCLAME CE QUI SUIT :

Article premier

Tous les animaux ont des droits égaux à l'existence dans le cadre des équilibres biologiques.
Cette égalité n'occulte pas la diversité des espèces et des individus.

Article 2

Toute vie animale a droit au respect.

Article 3

  1. Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
  2. Si la mise à mort d'un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d'angoisse.
  3. L'animal mort doit être traité avec décence.

Article 4

  1. L'animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s'y reproduire.
  2. La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l'animal sauvage à d'autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.

Article 5

  1. L'animal que l'homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.
  2. Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.
  3. Toutes les formes d'élevage et d'utilisation de l'animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l'espèce.
  4. Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.

Article 6

  1. L'expérimentation sur l'animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l'animal.
  2. Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.

Article 7

Tout acte impliquant sans nécessité la mort d'un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.

Article 8

  1. Tout acte compromettant la survie d'une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c'est à dire un crime contre l'espèce.
  2. Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.

Article 9

  1. La personnalité juridique de l'animal et ses droits doivent être reconnus par la loi.
  2. La défense et la sauvegarde de l'animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.

Article 10

L'éducation et l'instruction publique doivent conduire l'homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.

La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco.

Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.


Quand on lit cette déclaration, il apparait évident que cette déclaration n'est absolument pas respectée!! comme a dit un de mes amis sur fb qui l'a publié, ce qui v à l'esprit c'est "bafoué"!!

mardi, décembre 07, 2010

Réponse à Genfi...

Voici ma réponse à la position de Genfi en faveur du gout de la viande et de noms d'aliments carnés pour des aliments végétariens. Lui est pour, je suis plutot défavorable. Je vous mets son post en premier, ma réponse en suivant.
P.S. Par contre je ne sais pas si Genfi est végétarien ou végétalien... S'il est végétarien, je dirais que je ne suis pas étonnée, car lorsqu'on ne s'engage pas complètement, forcément on laisse libre accès à tous les compromis....

Genfi :
"Mercredi 19 août 2009 3 19 /08 /2009 15:31
Le goût de la viande...

Dans plusieurs restaurants végétariens de la capitale, certains ont dans leur carte des noms de plats carnés comme : brochette de kebab, poulet ou poisson végétal, voire carrément, porc, bœuf etc. Les mêmes causes produisant les mêmes effets on me fait souvent la remarque que c’est idiots d’être végétarien et de vouloir recréer le goût ou la texture de la viande. Pour la majorité, un végétarien doit brouter sa salade et manger ses graines…

C’est assez amusant d’ailleurs de voir la similitude des remarques faites par des gens différents sans qu’ils se soient concertés. Comme si ils étaient conditionnés pour réfléchir dans un mode de pensée unique…

Face à ça, ma réponse est invariablement la même…

J’aime le goût de la viande…

Si j’ai renoncé à manger de la viande, ce n’est pas à cause du goût, bien au contraire, car j’aimai et j’aime toujours le goût de la viande. Si j’ai renoncé à la viande c’est à cause de la souffrance qu’il y a derrière. Le choix de respecter la vie sous toutes ses formes, de ne pas faire de spécisme, avec en plus des considérations écologiques, éthiques et spirituelles, m’a conduit à renoncer à la chair animale, qu’elle provienne d’un mammifère, d’un poisson ou de toutes autre espèces vivantes.

Ce choix je l’assume pleinement, et je n’ai pas à lutter pour résister à la viande sous prétexte que j’en aime encore le goût. Pas une fois, j’ai eu envie d’un bon steak ou d’une cuisse de poulet rôti, même en passant devant une rôtisserie.
Maintenant, si les restaurants proposent des plats « carnés » à base de protéines végétales, eh bien ça me plait ! Manger du poulet végétal, je trouve ça vraiment bon. Et je l’apprécie d’autant plus qu’il n’y a pas de souffrance derrière. Même si je ne suis pas dupe, je retrouve presque entièrement les sensations que j’avais en mangeant de la viande.

Je sais que mon point de vue n’est pas partagé par tous les végétariens. Certains refusent de manger un plat végétal s’il possède un nom trop « carné »… Là encore chacun ses choix. Pour ma part, cela ne me pose pas de soucis.

Si des non végétariens veulent se faire leur propre opinion, voici un lien où vous pourrez trouver des restaurants où tester des préparations de « viande végétale ».
http://vg-zone.net/restaurants/restaurants-purs-vegetariens/
Bon appétit à tous. "

Ma réponse :

"et bien Genfi c'est là le témoignage de ton propre cas, mais il n'est pas généralisable à l'ensemble des végétariens végétaliens, vegans... Moi je n'ai jamais aimé le goût de la viande. Enfant, ma mère m'obligeait à rester des heures devant mon assiette, en tête-à-tête, alors que tout le monde avait quitté la table, jusqu'à ce que je mange le steak qu'elle y avait mis... mais que je ne mangeais pas. Elle me laissait finalement partir quand elle voyait que je ne cèderais pas. Mais ça recommençait au repas suivant...

Tu parles de pensée unique, mais t'es-tu demandé d'où te venait ce goût pour la chair? Pourquoi tu l'aimais? Tout simplement parce que lorsque tu étais tout petit, tes parents t'on appris à l'aimer, et, non, le goût pour la chair ce n'est pas inné. Tu prends pour naturel ce qui n'est qu'un conditionnement du goût, et ça ressemble fort à cette pensée unique dont tu parles et que tu voudrais dénoncer.

Personnellement, je suis vegane, et je trouve idiot cet entêtement à vouloir pérenniser ce qu'on dénonce, à savoir l'industrie de la chair animale, en voulant conserver ces noms que je trouve barbares, et qui font échos, et feront toujours échos à la dépersonnalisation de ces êtres vivants qu'on tue, et découpe en morceaux pour qu'ils deviennent soudainement mangeables : saucisse, pâté.. salami, etc... afin de bien oublier que ce n'est pas, plus, la vache, l'agneau, le porc, etc...

Tu dis aimer le goût de la viande, mais pourquoi quand tu as renoncé à ce goût par éthique, tu n'as pas été jusqu'au bout? Pour vivre ta nouvelle pensée, et ta nouvelle alimentation qui en découle, couper réellement les connexions de ce que tu ne veux plus. Car la pensée passe par les mots, et qu'il faut crée de nouveaux mots pour une nouvelle pensée, une nouvelle alimentation.... En conservant le vocabulaire attribué à l'alimentation carnée, tu conserves cette idée dans ta pensée... Tu la garde présente... Pourquoi? Je serais intéressée par savoir ce pourquoi, pour mieux comprendre.. J'ai l'impression que c'est lâcher sans lâcher vraiment...Serait-ce le conditionnement, le comportement acquis unique qui agit toujours?

Je me permets de mettre ton article et ma réponse sur mon propre blog parce que ce sujet récurant est intéressant, et qu'il serait bienvenu d'en comprendre les ressorts, et comment le dépasser...

Amitié!""

Le débat reste ouvert... Et vous qu'en pensez-vous?( si vous voulez agrémenter cette discussion, merci de préciser si vous êtres végétarien, végétalien, vegan, ou.. omni! merci!)